Nom: Koren
Prénom: Elana
Surnom: L'humaine dans l'panier.
Age: 19
Sexe: Féminin
Race: Humaine.
Lieu de naissance: On ne sait pas réellement, sans doute dans les alentours de Suden.
Métier: Guide dans les Grandes Rocheuses principalement. Mercenaire, messagère, aventurière, tout ce qui peut lui rapporter un tant soit peu d'argent sinon.
Dons: Ouïe fine, Guérison du poison.
Camp: Elle ignore qui sont ces gens.

Physique: Sa vie chez les nains ne l'a pas fait rapetisser, et du haut de son mètre soixante-dix, elle peut se permettre de crâner face à la plupart des femmes de Keiter. A cette taille relativement élevée pour une humaine s'ajoute un corps mince et effilé, malgré des hanches larges et robustes habituée à soutenir un dos encombré d'équipement: toiles de survie, couvertures, sacs de vivres ou même armes. Elana n'est pas musclée mais possède une endurance remarquable, et a appris à favoriser son appui et son équilibre plutôt que sa rapidité ou sa puissance brute. Ses formes généreuses n'attirent cependant pas les nains qui la trouvent trop grande, trop humaine, trop différente -mais très sympathique et capable d'ingurgiter suffisamment de bière, ne nous méprenons-pas!- au contraire des humains de passage dans les Grandes Rocheuses.
Si elle ne peut avoir de barbe comme son père adoptif Gobur, elle tire cependant autant de fierté de sa tignasse brune, effilochée et sauvage dont elle prend soin, malgré ce qu'on pourrait en croire à leur vue. Ses longs cheveux sont rarement noués et lui permettent de rivaliser avec ses "frères" à la taverne au jeu de "celui qui a la plus longue (tignasse/barbe)". Elle n'arrive cependant pas à la hauteur de sa mère qui marche littéralement sur ses cheveux -bien qu'en proportion, cela soit un peu de la triche, les nains allant plus vite toucher le sol que notre amie Elana.
Pour parfaire son physique, l'humaine possède un visage clair et rieur, dessiné par des hivers froids, des étés chauds et une dose d'amour plus grande que de coutume. Elle ne connait pas la souffrance si ce n'est d'être coincée dans sa maison par la neige alors que le village entier festoie à la taverne, et cela se lit dans ses larges yeux bleus.

Caractère: D'un naturel joyeux, ouvert et rieur, Elana est une naine dans l'âme et une humaine dans sa peau. Elle partage avec ses géniteurs son apparence et un grand courage (non pas que les nains soient particulièrement lâches mais...), mais a volé à ses parents adoptifs et son village son bonheur de vivre, sa force de caractère et son humeur joviale. Chez elle, rien n'est particulièrement grave tant que l'argent et l'alcool feront tout passer, et comme elle n'hésite pas à partager et à se montrer solidaire comme Gobur et Simoane, tout va toujours bien dans le meilleur des mondes. Elle ignore la tristesse car cela l'ennuie, elle ignore la peur car cela la déconcentre. Vivre avec Elana s'avère donc à la fois simple, mais non simpliste. Elle aime en effet que tout coule de source, dans ses actions ou ses pensées, mais déteste s'attaquer à des tâches trop faciles. Elle possède une ardeur, une envie de bataille contre le reste du monde -dans le bon sens du terme, elle souhaite aller face aux ennuis et les régler- qui redouble d'intensité à chaque nouveau problème. Cependant, tout n'est pas rose non plus dans son caractère, et après le masque de sympathie qu'elle arbore en quasi-permanence se cachent des défauts moins amusants.
Elle possède un sens de l'humour peu recommandable car nanesque, elle est têtue comme une mule et son désaccord se manifeste souvent par des grognements répétés jusqu'à ce qu'elle aie obtenue satisfaction. Elle est restée très enfantine et naïve (trop de problèmes rendant aigre, pas assez, naïf) , et s'avère particulièrement "lourde" quand elle a une idée en tête et pas une autre. Or, à la différence de tous les personnages de roleplay classique et cliché où ce défaut n'en est pas réellement un (car ils sont toujours très têtus quand il s'agit de bonnes décisions, d'ailleurs ils prennent toujours les bonnes décisions...), Elana a une forte tendance à vouloir faire les mauvais choix.

Armes maîtrisées: Haches, épées à une main, cimeterres, dagues, arbalètes.
Disciplines maîtrisées: Lecture, écriture, cuisine frugale, survie en forêt, chasse, équitation, orientation et lecture de cartes marines, vol, discrétion, course, plein de choses. Mais je ne sais pas si on peut qualifier quoique ce soit de "disciplines".

Histoire: La neige recouvrait le paisible village de Sienak, en aval de la cité de Suden. L'obscurité de la nuit instaurait un calme relatif sur les montagnes, et rien ne venait troubler la quiétude des lieux, si ce n'est quelques voyageurs, et de nombreux rires. Une ombre passa devant la taverne animée en cette soirée de fête. Le mariage de Gobur et Simaone se jouait dans cette vieille bâtisse robuste, affrontant le froid dignement. A l'intérieur, les discussions allaient bon train, ravivées sans cesse par des choppes de bières et d'alcool forts bien remplies, et la musique traditionnelle tribale que de forts guerriers lançaient depuis une estrade un peu bancale. Gobur, un nain arborant fièrement le mètre trente et une barbe d'au moins la moitié de sa hauteur, dansait avec sa compagne en riant à gorge déployée, sous un tonnerre d'applaudissements. Celui-ci avait demandé sa bien-aimée en mariage une vingtaine de jour plus tôt, et celle-ci n'avait pas hésité ne serait-ce qu'une seconde. Le village ne festoyait rarement pour une raison précise comme une union -les nains festoyant toujours pour festoyer- mais l'arrivée d'un si grand bonheur rendaient même les plus revêches de la bourgade d'humeur joviale. Cela continuerait ainsi jusque tard dans la nuit, les cris et les chants, les rires et les tapes amicales dans les dos. Demain, Gobur et Simaone partagerait la maison de Bout-Du-Village, car tel était son nom, située à l'entrée de Sienak, et y fonderait une famille sympathique de nains joyeux. Gobur était d'un naturel paternel, et Simaone semblait dévouée. De toutes façons, avec cet amour débordant, la question des marmots avait été vite tranchée. Il en voulait toute une tripotée, elle aussi. Ils se mettraient vite au travail. Et puis, si la mine continuait de tourner à ce régime, la région serait vite plus riche que toutes les villes de Keiter réunies.

Mais alors que le tavernier au regard brillant et emplit d'insouciance posait une choppe de plus sur un comptoir tâché de mousse, un violent coup battit la porte, couvrant le bruit des instruments, des rires et de la bonne humeur. Un violent coup annonciateur d'un malheur pour les nains: qui venait les déranger de si bon soir ?
Gobur, le roi de la fête, alla courageusement ouvrir la porte à un étranger qui ne souhaitait apparemment pas entrer. Qu'elle ne fut pas sa surprise en découvrant un vide derrière le battant de bois, et, au sol, un panier.
Le syndrome du panier à bébé, me direz-vous, et je vous répondrais que si les parents avaient véritablement abandonné leur enfant chez les nains, ils auraient fait preuve d'une stupidité conséquente. Non, ce bébé dans le froid n'avait pas du être abandonné. Sans doute autre chose mais, malgré mon omniscience de narrateur à propos des nains, je ne connais rien de l'aventure de ce panier, et, c'est une autre histoire.
Je ne peux que vous conter celle de Gobur et Simaone, qui élevèrent cet enfant comme leur premier, bientôt rejoint par une tripotée de gosses chaleurs, et pourtant si mignons.
Vous l'avez tous devinés, Elana fut surnommée "L'humaine dans l'panier" par tout le village, depuis sa tendre enfance rythmée par les rires de ces deux parents de nains, et les saisons déréglées des Grandes Rocheuses. Gobur décida de l'élever comme une naine, ainsi reçut-elle une éducation plutôt avancée lui permettant de savoir, par exemple, miner, bûcheronner et surtout, exercer un métier des plus recherché chez les nains, celui de joaillier (bijoutier).
Tout se passa pour le mieux et ravis furent les nains du village de pouvoir élever un humain comme il devrait l'être vraiment: en faisant attention à l'argent, à l'alcool, à l'honneur et à l'amour, en oubliant toutes ces idioties de manuels, de bouquins, de livres, de bibliothèques, de dieux, de protocolairement correct, de politique et d'ambiguïtés si propre à ses semblables.
Elana grandit donc, et vécut relativement heureuse. Elle vit encore très heureuse d'ailleurs, repassant souvent à Sienak dire un grand bonjour à ses parents -ou du moins celle qu'elle a toujours connu- quand le cœur le lui demande.
Mais alors, qu'est-elle devenue, à part une sorte de naine d'un mètre soixante-dix ? Une jeune femme voyageuse qui rêve de voir du paysage et qui rapporte de merveilleuses histoires à sa famille -Simaone adorant aller les raconter à la taverne après pour s'attirer tous les regards- et une excellente guide pour les Grandes Rocheuses, leur traversée ou leur découverte.
Pour ce qui est de ses dons, elle a toujours vécu avec et ne se rend même pas compte d'en avoir. Elle ne tombe certes que rarement malade, et possède une ouïe plus développée que ses amis les nains, mais n'a jamais franchement réfléchi à la magie, surtout qu'à Sienak, personne ne voit vraiment ça d'un très bon œil. Peut-être que quelqu'un lui dira un jour qu'elle est un poil plus exceptionnel que tous les autres gens.
Mais remarquez, quand tout le monde est super... personne ne l'est. (@Disney =P)