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 L'épreuve de douleur.

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Kalena Eni Dare


Kalena Eni Dare
Kalena Eni DareExpérience : 0/3200
Argent : 0!
MessageSujet: L'épreuve de douleur.   L'épreuve de douleur. Empty2009-11-18, 01:03

-AAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

A bout de souffle, Kalena laissa retomber lourdement sa tête sur la table. Cela faisait des heures qu’elle hurlait à s’en briser les cordes vocales, suppliciée à l’extrême. Elle n’arrivait même pas à comprendre par quel miracle elle parvenait encore à respirer. Ses bourreaux –qui eux se relayaient – ne lui laissait aucun répit, prenant à l’évidence un malin plaisir à la maintenir ainsi en équilibre entre la vie et la mort depuis maintenant trois ans, ou plus peut-être. Elle avait perdu toute notion de temps et d'espace, ne connaissant plus que la petite pièce sinistre où elle passait ses journées à se consummer de douleur.

Parfois, quand son corps brisé ne répondait même plus face à la torture, ils la laissaient tranquille pendant un jour ou deux, avant de reprendre minutieusement leur terrible entreprise.
Mais aujourd’hui, elle n’avait pas encore assez crié…

Le chérubin se rapprocha d’elle, le visage tordu dans une expression jubilatoire. Tout cela semblait l’exciter au plus haut point. Et Kalena savait trop bien pourquoi.
Oh bien sûr, ses tortionnaires n’avaient pas cherché à lui expliquer ce qu’ils attendaient d’elle, mais la jeune femme n’avait pas encore perdu l’esprit – par bonheur ! – et avait fini par comprendre pourquoi les chérubins s’échinaient autant à la maintenir en vie. Ou du moins à la limite de la vie.

Lorsqu’une personne utilise son Don, cela l’épuise car la magie se nourrit de l’énergie vitale du lanceur. Les dons sont donc à manier avec précaution, au risque d’en mourir dans le cas contraire.
Ce lien très étroit qui unit le don et la vie intéressa beaucoup les chérubins qui finirent par conclure que si le Don avait besoin de l’énergie vitale de son porteur pour être, il devait nécessairement cesser d’être à la mort de celui-ci. Pour autant, ils le considéraient comme une entité à part entière, distincte de la chair, et donc réutilisable même après le décès de son propriétaire.

C’est pourquoi ils se lancèrent dans diverses expériences visant à récupérer le don d’une personne sur le point de mourir. Kalena faisait malheureusement partie de leurs cobayes.
Elle leur avait un peu soufflé l’idée, sans le vouloir. Utilisant son don de régénération pour se remettre un peu des séances de tortures traditionnelles, elle attira leur attention et devint la proie de leurs expérimentations. Elle eut même droit à des tortures ‘spécialisées’. Un petit privilège que peu d’autres partageaient. Constamment au bord du gouffre et épuisée, elle fut tentée d’utiliser sa régénération, quitte à en mourir par l’effort que cela lui coûterait, c’était même peut-être préférable.

Le résultat fut atroce. Puisant dans son énergie vitale pour activer son don, elle frôlait la mort avant de se régénérer juste assez pour survivre, pas suffisamment pour se sentir mieux. C’était comme se torturer volontairement. Les conséquences de cet acte désespéré allèrent bien plus loin que ce qu’elle aurait pu imaginer. Elle ignorait toujours comment les chérubins s’y prirent, mais ils réussirent à bloquer son don. Une douleur au niveau de l’épaule droite la fit sérieusement soupçonner une magie obscure sans qu’elle ne puisse jamais en savoir plus.

Ce qui était sûr, c’est que ses tortionnaires avaient pressenti avant elle les dangers de la laisser en possession de ses dons. Ils se contrefichaient qu’elle se torture elle-même, tant qu’elle n’en mourrait pas. Hors, si elle avait eut l’idée de faire appel à son autre don, de manipulation des flammes, elle aurait bien pu s’épuiser à en mourir.
Et en effet elle eut cette idée, mais trop tard. Elle se maudit longtemps de sa bêtise qui lui aurait épargné des éternités de souffrance pour un morceau de paix divine. Mais il faut croire que même dans ce genre de situation invivable, l’instinct de survie prime, puisqu’elle avait d’abord songé à se sauver plutôt qu’à se suicider. Et en faisant cela elle s’était elle-même emprisonnée dans un cercle vicieux de souffrance physique et morale.

Quand elle vit s’approcher de son visage l’outil fin et pointu, ses yeux s’agrandirent et son pouls s’accéléra, rendant sa respiration encore plus difficile qu’elle ne l’était déjà. Elle en aurait pleuré si elle le pouvait encore. Ce qui allait suivre, elle le savait, elle connaissait déjà cet instrument pour l’avoir ‘testé’ à plusieurs reprises. Elle le sentit remonter le long de sa joue.

-Ha… Ha… Ha… AAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrrrh !

Le stylet s’enfonça dans son oreille, et son crâne fut envahit d’une douleur sanglante indescriptible. Si la torture se prolongeait trop, elle en perdrait l’esprit à coup sûr. Que ne pouvait-il lui percer la cervelle, qu’on en finisse ! Mais non, son bourreau savait trop bien où se situaient les limites à ne pas franchir. Il la lui fallait en vie, tout juste assez pour pouvoir lui arracher ce don si précieux qui battait encore en elle.
Il retira sa monstrueuse pointe de fer du conduit auditif de Kalena et la laissa seule avec sa souffrance. Parcourue de spasmes convulsifs, la jeune femme était dans un bien piètre état. Une poupée de chiffon abandonnée après avoir été trainée dans la boue et à moitié dévorée par les chiens n’aurait pas eu moins fière allure. Tout son crâne la lançait encore violement, mais le chérubin semblait être parti et elle se détendit un peu, relâchant ses muscles crispés par et contre la douleur.
Erreur fatale.

Une fois de plus sa gorge contusionnée laissa échapper un cri rauque, presque inhumain, crachant toute la souffrance de son corps.

Son bourreau n’attendait que ça. Loin d’en avoir fini, il se tenait à l’écart, patientant jusqu’à profiter de cet instant sublime où le corps s’offre sans défense. La souffrance pure, écorchée à vif. Il en tremblait de plaisir quand Kalena en était secouée de violence.
Tournant la tête sur le côté, et réveillant par la même occasion de lourdes courbatures dont son corps semblait recouvert en plus des bleus et des stigmates, elle cracha douloureusement le sang qui lui était remonté dans la bouche.
Le chérubin lui avait violemment enfoncé le poing dans le ventre, sans avoir la délicatesse de retirer ses gants de fer cloutés, bien entendu.

La tête lui tournait, elle se sentait sombrer. Fermant les yeux dans un naïf espoir de voir le monde disparaître, elle fut brusquement ramenée à la réalité par une énorme gifle qui la fit basculer de la table improvisée (en fait un plateau posé maladroitement sur deux tréteaux). Elle resta allongée face contre sol, de toute manière incapable de se relever seule. Pas de problèmes ! Le chérubin était là pour l’aider. Un violent coup de pied la retourna à moitié tout en l’envoyant cogner dans le mur derrière elle. Elle était plus amorphe qu’un rat mort, et ne demandait qu’à lui ressembler un peu davantage.
Et ce chérubin au visage livide qui la regardait sans rien dire, se repaissant du spectacle dans une gaieté morbide.

Ce sourire plus encore que la torture physique en elle-même la mettait hors d'elle. Sans réfléchir, elle invoqua son don de manipulation des flammes. Evidemment, rien ne se produisit, sinon que son tortionnaire souriait maintenant encore plus largement, ajoutant à la haine présente dans le coeur déchirée de la jeune femme une honte perfide de petite fille prise en faute.

-Ttt ttt ttt, tu sais bien que cela non plus ne t'appartient plus. Et ne me regarde plus jamais avec ses vilains yeux, d'accord?

Prononcé avec un ton mieleux, cela n'empêcha pas le chérubin de lui retourner une paire de gifles qui la fit s'écraser au sol où elle resta, cette fois, contemplant les bottes s'éloigner et sortir de la pièce.
Abandonnée à elle-même pour un temps indéterminé, mais toujours bien trop court, Kalena sanglotta sans qu'une seule larme ne coule. Seulement des serrements de poitrine accompagnés de soubresauts incontrôlables.
Quand commettront-ils enfin l’erreur ? Quand prendra fin le cauchemar ?
Invité


InvitéInvité
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MessageSujet: Re: L'épreuve de douleur.   L'épreuve de douleur. Empty2009-12-27, 23:07

La nuit vint se répandre doucement sur Derel, transformant la ville en une immense masse sombre où seules quelques lumières encore allumées à l'intérieur des habitations restaient là à vous regarder comme autant de paires d'yeux épieurs et menaçants.
La soirée était calme. Un petit vent frais venait tout juste se glisser dans les ruelles, faisant rouler les cailloux et s'envoler les feuilles mortes. D'une petite maison toute illuminée s'échappaient des cris et des rires de chérubins festoyant bruyamment. Ils devaient être nombreux là dedans, car hormis les gardes à l'entrée de la ville et quelques soldats isolés effectuant un tour de garde machinal, il ne se trouvait pas âme qui vive dans les rues de Derel.
Une aubaine.
Une demi-douzaine d'ombres s'étaient introduites un peu plus tôt dans la cité lors de la relève de la garde, et se faufilaient maintenant vers le centre en prenant un soin tout particulier à ne pas se faire repérer.
Un signe, les ombres s'arrêtent. Quelques gestes furtifs, deux ombres se détachent du groupe puis reviennent un moment après en courant, mais toujours dans la plus grande discrétion.

Le temps semblait s'être arrêté pour le petit groupe dissimulé derrière un entrepôt miteux. Plus aucun ne respiraient, les yeux fixés sur l'endroit d'où étaient revenus leur camarades. Le silence, immense et écrasant dans cette atmosphère tendue se faisait plus ressentir que jamais quand le bruit assourdissant d'une détonation suivit d'une gerbe de flamme éclata et déchira de toute sa force l'atmosphère.

Des cris retentirent à l'intérieur du bâtiment, auxquels répondirent les ombres en hurlant à leur tour - bien que ce ne fut ni de surprise ni de peur, mais bien plutôt de rage et de soif de vengeance. Des épées furent mises à nues mais ne restèrent que peu longtemps vierges.
S'engouffrant dans la brèche causée par l'explosion, les ombres exécutèrent tous ceux qui se présentèrent à eux, offrant un épais manteau aux reflets vermillon à leurs lames.

Mais l'effet de surprise dont il profitèrent un peu durant les premières minutes s'estompa rapidement. Les chérubins sont issus d'une race guerrière où le combat est un art de vivre et le meurtre un loisir qu'ils maitrisent à la perfection. La tendance commença à s'inverser, les ombres peinaient de plus en plus. La fin se faisait sentir. Mais les ombres tenaient la position, refusant de faiblir maintenant. Ils savaient tous, au fond, qu'ils ne survivraient pas à cette attaque.
Ce qu'ils n'avaient pas prévu, en revanche, c'est que ce sont les hommes et les femmes mêmes qu'ils étaient venus libérer qui allaient leur sauver la vie.
Motivés par la détermination dont les rebelles faisaient preuve, quelques esclaves commencèrent à saisir bâton et ustensiles et à frapper leurs bourreaux, la plupart du temps avec une rage et une férocité extraordinaire qui témoignait à elle seule de la souffrance endurée par ces pauvres êtres. Brisant portes et chaînes où étaient retenus leurs semblables, les esclaves ne se firent pas prier pour rendre les coups donnés et les chérubins, subitement attaqués sur les deux fronts et en infériorité numérique, furent lourdement déstabilisés.

Bien entendu, beaucoup moururent. Non entrainés au combat, affaiblis et fragiles, les esclaves tombèrent un à un. Les quelques survivants s'enfuirent sans demander leur reste, trop heureux de pouvoir regoûter à la liberté dont ils avaient presque oublié jusqu'au nom.

Mais cette intervention inattendue redonna espoir aux ombres qui se relancèrent de toutes leurs forces dans l'extermination de leurs ennemis, et y parvinrent.
Kalena Eni Dare


Kalena Eni Dare
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MessageSujet: Re: L'épreuve de douleur.   L'épreuve de douleur. Empty2010-01-14, 22:24

Un énorme bruit, comme une détonation, la fit se réveiller en sursaut. Reprenant lentement ses esprits, elle constata qu'elle était toujours au même endroit, avachie contre son mur. Elle n'en revenait pas qu'elle soit parvenue à s'endormir! Ces derniers temps, la seule fois où il lui avait été possible de fermer les yeux était lors de ses nombreux évanouissements résultant de tortures un peu trop 'poussées'.
Un frisson la parcourue, qui n'était nullement dû au froid ambiant. Cela faisait un moment maintenant qu'elle était seule, son bourreau n'allait sûrement plus tarder. D'ailleurs, elle entendait des bruits de pas non loin. Mais il y en avait beaucoup, et puis il y avait aussi... des épées? Sûrement une querelle stupide autour d'un jeu de dés. Elle n'aimait pas quand ses bourreaux se battaient entre eux avant de venir la voir. S'il s'avérait que son tortionnaire ressortait perdant de la dispute, c'était indéniablement sa faute, et il se sentait obligé de la punir en conséquence. Si au contraire il en ressortait vainqueur, sa joie se traduisait le plus souvent par une forte propension à vouloir tester de nouvelles expériences avec son jouet.

Cette seule pensée réveilla chaque point de souffrance de son corps, et ils étaient nombreux, affreusement nombreux. Elle eut envie de se mettre debout. Elle aimait bien se mettre debout pour 'accueillir' ses tortionnaires. C'était la seule fierté qu'il lui restait. Se relevant sur un coude, elle grimaça et serra les dents sous les protestations de ses membres endoloris. Tremblante mais déterminée, elle posa son autre main au sol, et tenta une poussée. Elle n'avait pas décollé le bassin d'un centimètre au dessus du sol que son bras flancha sous le poids de son corps pourtant squelettique. Face contre terre, Kalena bouillonnait de rage.
Qu'elle ne puisse lutter contre les chérubins et abandonne son corps à leurs jouissances morbides, soit, mais jamais, jamais elle n'avait put supporter de se retrouver impuissante en face d'elle même.

Se collant contre le mur, elle essaya une autre approche. Redressant tant bien que mal son dos, elle se plaqua contre la paroi et poussa sur ses jambes pour glisser vers le haut. Mais ses genoux n'avait guère plus de résistance que ses épaules et elle retomba une fois de plus, une boule serrée dans la gorge et des larmes dans les yeux.
C'était la première fois qu'elle n'arrivait pas à se redresser. Elle avait toujours fini par y parvenir, tremblante et appuyée du mur, mais debout. Quel lamentable échec! Elle aura même perdu jusqu'à ce combat là.

Kalena était au bord au gouffre, à un demi-millimètre du bord, les orteils chatouillant déjà le vide, prête à plonger, quand par un inexplicable sursaut de vie, la flamme qui avait donné son surnom de 'brûlante' à la jeune femme se réveilla tout au fond de ses entrailles.
Elle avait frôlé mille fois la mort et l'avait désiré tout autant, et même plus, et c'est pourtant là, à la fin, la vraie fin, qu'elle refusait.

Non.

'Non' est un mot qui à lui seul et malgré sa simplicité extrême, possède un pouvoir immense. Non est une affirmation. Dire 'non', c'est crier la vie, c'est prouver qu'on existe.
'Non', c'est la force qui manquait à Kalena. Qu'il vienne le tortionnaire! Elle l'attendait.

A peine venait-elle de prendre cette résolution qui était à elle seule une résurrection morale, que des pas se dirigeant dans sa direction se firent entendre.


Et bien au moins, je n'aurais pas eu à attendre longtemps...

-Hé! Là il y a quelqu'un!

Kalena n'avait pas eu le temps de bien voir la tête qui était passée dans l'entrebâillement de la porte et venait de disparaître, mais bientôt son possesseur reparut, accompagné d'une autre personne.
Ah oui... Elle voyait de quoi il s'agissait. Quand ses bourreaux débarquaient à deux, ce n'était jamais très bon signe pour elle. Mais cette fois-ci, elle refusait de se laisser faire. Ah ça non!
Les deux hommes arrivèrent à son niveau et elle put mieux les détailler. Enveloppés dans de grandes capes sombres, elle ne voyait pas grand chose de leur accoutrement mais devinait aisément quels instruments de torture pouvait se dissimuler là. D'ailleurs, le coutelas détrempé de sang qui pendait à leur main droite lui en disait assez sur leurs intentions.
L'un des deux hommes s'approcha un peu plus d'elle, d'un pas calme et assuré, comme d'habitude. Ils étaient tellement sûrs d'eux! Celui là devait être particulièrement arrogant, puisqu'il pris même la peine de lui sourire avec un air parfaitement imité de bienveillance et alla jusqu'à s'agenouiller devant elle.
Mais elle savait bien que tout cela n'était encore qu'une ruse perfide pour mieux la faire souffrir. Seulement tout cela était fini. Fini!

L'homme encapuchonné tendit une main en direction de l'épaule de la jeune femme et commença à prononcer quelques mots qui auraient pu être : 'Comment allez-vous?' mais l'air de la pièce se réchauffa brutalement, et une lueur mortelle passa dans les yeux de Kalena.

-NE ME TOUCHEZ PAS!

Sa peau devint littéralement brûlante et sa belle crinière rousse - bien que sale - ne parut jamais plus 'enflammée' qu'en ce moment, où elle libéra tout ce qui lui restait de force et de volonté pour ce qui passa pour être une auto-inhumation aux yeux des deux hommes qui assistèrent ébahis à ce soudain déferlement. On aurait pu facilement comparer la réaction de la jeune femme à un volcan qui viendrait d'entrer en éruption, de lâcher toute sa haine et sa colère autour de lui avant de s'éteindre de nouveau.
Car en effet après cet effort intense venant du plus profond d'elle même, elle s'était tout bonnement évanouie.

Hésitant un instant, les deux hommes finirent par emmener Kalena avec eux. Toute frêle et recroquevillée dans les bras puissants de ce combattant à l'imposante carrure, on aurait cru voir une enfant endormie dans les bras de son père.
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