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 Nicolaï Souvaroff

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Nicolaï Souvaroff


Nicolaï Souvaroff
Nicolaï Souvaroff Masculin
Age : 25 ans
Race : Humain.
Classe : Guerrier.
Niveau : 1
Expérience : 0/3200
Argent : 0!
Dons & Capacités : Maîtrise de l'épée (une et deux mains) basique, maîtrise de la masse basique, maîtrise de la lance basique, maîtrise de la hache basique, maîtrise de la dague basique, maîtrise du gourdin basique, maîtrise du bouclier basique, maîtrise du marteau basique, maîtrise du fleuret basique, port de l'armure moyenne, port de l'armure légère.
Inventaire : Une épée, une dague, une lance , une armure légère et une plus lourde, un cheval, un carnet
Items : Potion de soins mineurs (x1).
En retraite :
  • Non

Médailles : Nicolaï Souvaroff 13087826
MessageSujet: Nicolaï Souvaroff   Nicolaï Souvaroff Empty2011-12-04, 02:37

NICOLAI SOUVAROFF


GENERALITES

Prénom: Nicolaï
Nom: Souvaroff
Surnom: "le pourfendeur"
Âge: 25 ans
Race:Humain
Situation: demi- noble
Profession: maître d'armes, professeur d'escrime
Lieu de naissance: Les Forêts du Nord, bien qu'officiellement, il soit déclaré né à Avoriaz.


CAPACITES

Classe: Guerrier
Disciplines maîtrisées: Nicolaï maîtrise relativement bien l'épée, la dague surtout au lancer, les armes légères de jet telles l'arc et l'arbalète mais il est très peu à l'aise avec des armes de masse telle le gourdin, la massue ou le marteau. C'est un très bon combattant à cheval, lancier émérite mais moins doué pour le combat au bâton auquel il préfère le corps à corps.

Il possède en outre une qualité appréciée lors des campagnes militaires et qui a le don de faire oublier la rudesse des combats à ses compagnons d'armes le soir autour du feu de camp: il sait conter les légendes, les faits d'armes et l'histoire du monde comme personne. Il possède de plus une belle voix qui porte loin et a pour habitude de chanter avant, pendant et après le combat. Plus secrètement, il écrit beaucoup dans son journal mais bien malin celui qui arriverait à le lire.

Détails: Même si Nicolaï a été destiné à une carrière militaire, il n'en reste pas moins un artiste , un ménestrel refoulé, un poète qui ne s'avoue que peu.



DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE



Il ne faut pas s'arrêter à son physique pour cerner Nicolaï au risque de passer à côté de l'essentiel. Certes, il est forgé et formé pour le métier des armes, certes, bien employé et motivé, il peut être une redoutable machine à tuer mais ne voir que cela en lui serait extrêmement réducteur. Le personnage est bien plus complexe qu'il n'y paraît.

Est- ce le fait qu'il ait vu le jour dans la forêt du Nord, isolé de toute civilisation ? Il a un goût avéré et prononcé pour la solitude. Le fait que ses parents soient citoyens d'Avoriaz , la cité la plus dense en population ne change rien à ce fait. Le jeune homme aime se réfugier dans la méditation et l'isolement chaque fois que son état de guerrier le lui permet. C'est même une façon de se ressourcer qui est vitale à son équilibre et lui permet de se montrer efficace au combat. S'il aime la promiscuité des camps militaires et a l'esprit de corps, il lui faut aussi se ménager des moments d'isolement où il se retrouve seul face à lui-même et à ses aspirations.

L'homme aime à savoir pourquoi il se bat. Loin d'être un bras armé sans état d'âmes, comme de nombreux mercenaires, il a besoin de croire en un idéal pour donner le meilleur de lui même. Ainsi est Nicolaï, loyal et dévoué si la cause qu'on lui propose lui parait juste, rebelle et désobéissant, si elle lui semble cruelle et illégitime. Aussi, pour en avoir vu les exactions, combattre les gobelins lui semble justifié même si son bras n'obéira pas aveuglément .

Fidèle en amitié mais beaucoup moins en ce qu'on nomme amour, mais peut-être n'a -t-il pas eu la chance de rencontrer véritablement l'amour, il a très peu le goût de la trahison et annoncera toujours clairement son désaccord avec une cause ou une personne dans laquelle il ne se reconnait plus plutôt que de trahir.

Très joyeux en apparence et plutôt fêtard avec la troupe, il cache une nature tourmentée et mélancolique derrière ses accès d'enthousiasme affectueux ou colériques. En somme assez facile à vivre- il appréciera tout autant les compagnons simples de bivouac que les troubadours rencontrés au détour d'une taverne tout comme il pourra converser avec le forgeron local sur le façonnage d'une belle lame ou sur les écrits philosophes avec un érudit croisé au fil de ses pérégrinations- il ne sera dérangé que par la fourberie et la duplicité s'il est amené à les côtoyer. Il n'est donc pas étonnant qu'il ait peu d'amis du fait de son exigence mais ceux qui ont appris à le connaître savent qu'ils peuvent compter sur sa loyauté et son soutien tant que cela ne va pas à l'encontre de ses propres convictions.

Voir en lui uniquement un homme de guerre serait comme voir la partie émergée d'un iceberg. Il se sent galvanisé par un guide qui aura un charisme naturel et une capacité d'analyse en harmonie avec la sienne parce qu'il aime savoir pourquoi il se bat et les raisons qui vont le porter au coeur de la bataille. Loin d'être lâche, il est réfléchi. Une fois qu'il a accordé sa confiance, il ne la reprend pas, mais qu'on la trahisse, et la regagner s'avérera très ardu bien que pas impossible. La guerre n'est pas pour lui une fin en soi mais plutôt parfois une cruelle nécessité.



DESCRIPTION PHYSIQUE



Nicolaï est un homme qui dégage un charme particulier. Parfois trop brute aux yeux des damoiselles, il semblera presque trop sophistiqué aux yeux de ses compagnons d'armes. C'est qu'il cherche un équilibre fragile, sans jamais le trouver véritablement , entre sa nature guerrière et son côté sensible, qu'il ne montre guère. De ce fait, et malgré son charisme, il finit par être peu apprécié et se retrouve rapidement seul.

Pourtant, ce grand brun aux yeux clairs et au regard franc a de quoi plaire et séduire mais lorsqu'il ouvre la bouche pour asséner quelques vérités, souvent cela ne plait guère. Fort heureusement pour lui, il a toujours des arguments de choc , ses muscles et sa maîtrise des armes pour se défendre des compagnons outragés ou des pères indignés. Quand il a le coeur à rire, son sourire transforme le visage grave et l'illumine, laissant apparaitre le caractère humain souvent dissimulé sous le masque du guerrier.

Grand et plutôt bien bâti puisqu'il mesure près d'un mètre quatre vingt cinq, assez musclé pour manier l'épée lourde, un visage altier éclairé par des yeux d'azur et encadré de longs cheveux de jais, Nicolaï plait aux femmes mais souvent moins aux pères et frères soucieux de l'honneur d'une fille ou d'une soeur.


HISTOIRE
Extrait des chroniques d'un guerrier ordinaire

Je suis né au coeur de l'hiver dans la Forêt du Nord mais vous ne le verrez nulle part mentionné dans les registres, ni même dans l'histoire de ma famille si d'aventure elle était un jour écrite par un de nos anciens. Né d'un guerrier noble de la grande Cité d'Avoriaz, Alexander Souvaroff et d'une roturière Smetana Grimmlin dont le père était forgeron dans l'armée. Mes deux parents avaient grandi dans les pas des guerriers, habitués à la dure vie des armées en campagne, à la vie nomade au fil des batailles et à la rudesse d'une existence sans autre attache que leur corps d'armée. Sans doute voulurent-ils se réchauffer mutuellement une nuit de printemps, alors que les ruisseaux se dégageaient de leur gangue de glace et se remettaient à chanter. Toujours est -il que je naquis au pied d'un arbre avec pour toit les frondaisons et pour premier lit un tapis de selle posé à la hâte sur un sol neigeux. Le travail avait surpris ma mère au retour du ruisseau alors qu'elle portait les deux lourds seaux remplis d'eau que son père attendait pour refroidir des lames .

Je suppose qu'elle fut soulagée lorsqu'elle vit que j'étais un garçon, m'assurant ainsi au moins une demi reconnaissance de mon père alors que fille, j'aurai grandi sans même connaître son identité ni porter son nom. Peut-être fut-elle pourtant triste de pressentir que je lui serais arraché rapidement pour m'assurer une éducation digne de mon rang. Ainsi était le sort des bâtards dans la noblesse, grandir sans l'amour d'un des parents.

Le choix des Souvaroff ne démentit pas cette tradition. Je fus emmené dès que possible par un détachement en partance pour Avoriaz, après que mon père eut pu constater la vigueur et la bonne conformation de son rejeton. Mes grands parents qui y résidaient me confièrent aux bons soins d'une nourrice qu'ils gagèrent pour l'occasion. Je grandis au palais au milieu de mes demi-frères et soeurs qui me considérèrent pour ce que j'étais: un roturier par ma mère et l'un des leurs par mon père. On ne se priva pas de me le faire sentir quand cela était opportun et que j'avais la mauvaise idée de parler un peu trop fort ou de ne pas satisfaire les attentes de mon sang. Mon physique détonnait avec leur blondeur, marque des Souvaroff et des épouses successives de mon père. J'étais le fils de la moricaude, la brune, la fille de forge qu'on soupçonnait de faire plus pour la troupe que d'aider son père à forger des lames. Ma grand-mère la voyait volontiers même, comme une ensorceleuse car si son fils avait pu avoir quelque aventure extra conjugale sans que cela ne choque , qu'il se soit commis avec une roturière de si basse naissance, une fille du petit peuple, ne pouvait résulter que d'un sort et certainement pas d'une faiblesse du noble guerrier.

Je leur faisais donc un peu peur avec mon teint moins clair, mes cheveux longs et noirs qui poussaient si vite et ce regard sans détours qui les fixait et qu'ils n'osaient me demander de baisser. Père venait me voir de temps en temps. Je me souviens encore de ces visites durant lesquelles il m'entrainait dans le parc pour discuter un peu avec l'enfant malingre que j'étais. Il m'encourageait à lui parler un peu mais j'étais déjà taiseux à l'époque. Pourtant, à la question " Es-tu bien traité ici Nicolaï ? Es-tu heureux ? " je répondais invariablement par une autre question " Pourquoi Mère ne vit-elle pas au palais comme celles de mes frères et soeurs ? "

Un sourire douloureux et las se dessinait sur les lèvres du guerrier que j'admirais et il répondait " Parce que c'est mieux pour toi, et pour elle. Elle le sait. Un jour tu comprendras mon fils. " Les années passaient rythmées par les saisons, l'éducation que nous suivions tous sans distinction. De cela je ne peux me plaindre. Je fus astreint aux mêmes cours, aux mêmes apprentissages que mes frères. Instruit selon le rang des Souvaroff. Mon père ne faisait aucune distinction également lorsqu'il s'agissait de marquer nos anniversaires ou l'arrivée de l'hiver. J'étais tout autant couvert de présents somptueux qu'il ramenait de ses campagnes. Mais l'essentiel, celui dont je rêvais, les bras d'une mère, il me le refusait toujours. Pire, quand je voulais savoir son nom ou osais demander de ses nouvelles, il se retranchait dans un silence terrible pour moi.

Lorsque j'eus sept ans, il décréta que j'étais en âge de débuter mon apprentissage des armes. J'intégrai donc l'académie privée qui formait les garçons de ma famille depuis des générations. Je commençai dans le cours des débutants où une surprise de taille m'attendait. Contrairement à ce que j'aurais pu penser, il y avait des filles qui se formaient au maniement des armes et pouvaient rivaliser avec les hommes. Mon groupe en comportait une qui avait des oreilles effilées, des yeux en amande couleur émeraude et un teint laiteux. C'était la plus jolie créature qu'il m'eut été donné de voir, si gracieuse par rapport à mes soeurs geignardes et capricieuses. Elle était la seule enfant d'Elfe du cours et je ne sais si c'était cette conscience d'être un peu à part des autres mais Zia 'Anëlodys et moi liâmes immédiatement connaissance et devinrent des compagnons d'apprentissage inséparables. Du haut de mes sept ans, je mettais toute mon énergie à me montrer à la hauteur de ses progrès. Sa nature elfique lui conférait de nombreuses années de plus que moi et j'eus du mal à croire qu'elle fut si "âgée" mais lorsqu'elle m'expliqua qu'un elfe de vingt ans et en fait un enfant, j'en fut étrangement rassuré. Je fis des progrès fulgurants tandis que notre lien amical se renforçait et bientôt les cours du maître d'armes Gundlug furent pour moi le moment tant attendu de ma journée, l'opportunité de m'échapper de l'ambiance malveillante du palais et de trouver des personnes qui me respectaient et me valorisaient pour mes talents. J'appris à rire, à me battre, mais aussi à chanter et à écouter les histoires avec Zia et le vieux maître d'armes. Les autres enfants oubliaient presque que nous étions différents et se montraient plutôt sympathiques avec nous.

C'est tout naturellement que Zia et moi gravîmes en même temps l'échelon supérieur et changeâmes de cours en plein milieu de l'année. Nous intégrâmes le même cours que mon frère Baldec et ce fut le début des ennuis. Notre père vint assister à l'une des séances de Maître Gundlug et me félicita pour mes progrès tout en louant le savoir faire de notre précepteur. Cela renforça l'amère jalousie de mon demi frère qui était mon aîné de trois ans et qui avait déjà été piqué au vif de se voir rattrapé par son frère bâtard plus jeune. Notre père ne manqua pourtant pas de le féliciter de son application mais aggrava les choses en lui disant qu'il était promis à la carrière diplomatique car l'aîné et que ce n'était pas dramatique s'il n'excellait pas dans les métiers de l'épée tant qu'il avait d'excellents résultats en histoire, économie, philosophie et en enseignement des langues...


Lettre de Zia 'Anëlodys à Nicolaï Souvaroff

Nicolaï,

Je ne viendrais plus à l'académie. Mes parents ont décidé que c'était néfaste pour moi à cause de Baldec. Je suis si triste de me dire que je ne te verrais plus et que c'en est fini de nos combats de fous. Mais aussi, qui sait dans cinq ans quand tu auras grandi enfin et que tu pourras vraiment te mesurer à moi sans que je te casse en deux, nous pourrons nous revoir. Tu seras presque un homme et moi encore une gamine pour les miens mais qu'importe.

Sinon, j'ai pu avoir les renseignements que tu m'as demandé. Elle vit chez son père qui a pris sa retraite. Elle a épousé l'apprenti du vieux. C'est impasse des Darnaises dans le vieux quartier. Je sais pas si tu fais bien d'y aller. Peut-être qu'elle aura oublié ou qu'on contraire cela va vous faire très mal à tous les deux, sans compter que si ton père l'apprend ...

Courage espèce de marmouset. Ne m'oublie pas . Retrouve moi quand tu seras un vrai guerrier .

Z


Baldec avait oeuvré lentement dans l'ombre pour m'atteindre là où j'étais vulnérable. J'étais blindé quant à ses insultes sur ma naissance et ne faisais plus grand cas de son mépris. Il ne pouvait plus me toucher par ce biais mais mon affection pour Zia ne lui avait pas échappé. Aussi s'ingénia -t-il à la provoquer en la harcelant sur sa nature. Mon amie savait très bien se battre et lorsqu'il s'arrangeait pour la combattre durant le cours, elle lui infligeait chaque fois des défaites de plus en plus cuisantes tant elle lui était supérieure en vitesse, en souplesse et en précision. Très vite, il se trouvait désarmé. En fait de tous les élèves, j'étais bien le seul à pouvoir faire durer un peu un combat contre Zia en résistant même si je ne faisais finalement pas le poids. Mon frère, après qu'elle l'eut légèrement blessé au bras lors d'un combat, réussit à monter tous les élèves contre elle et à les persuader d'en parler à leurs parents. Lesquels demandèrent à Gundlug de la renvoyer parce qu'elle mettait les autres élèves en danger à cause de sa félonie . Notre bon maître rétorqua qu'il formait des guerriers aussi bien capables de se battre contre des humains que des elfes ou encore des orcs ou des gobelins et que si les élèves pensaient pouvoir choisir leur adversaire, ils se trompaient de vocation. Zia s'arrangea pour convaincre ses parents qu'elle voulait arrêter car elle redoutait que l'académie ne fut fermée sous la pression de la noblesse vexée que Gundlug eut traité leurs enfants de pleutres. En y réfléchissant, cela fut sans doute son ultime preuve de noblesse d'âme . Je savais combien Zia aimait nos cours et nos entrainements, combien elle était fascinée par la danse des lames . Elle avait décidé de s'en priver pour ne pas nuire à notre maître et à moi. Et en partant, elle me faisait le plus beau des cadeaux, l'adresse de ma mère.

Ce cadeau allait conditionner ma vie d'homme et mon engagement dans l'armée. Contre toute attente, je ne m'opposai pas à la volonté de mon père qui me voulait conscrit dans l'armée d'Avoriaz et marchant sur ses traces. Je voyais plutôt cette carrière comme une libération du cocon collant et putride de l'arachnée qu'était ma grand mère. A seize ans , j'avais bien progressé et avait toutes les aptitudes pour devenir un écuyer tout du moins, l'un de ces serviteurs qui prennent soin de la cavalerie d'un noble chef de guerre et de ses armes. Mon père fronçait ses sourcils broussailleux devant mon manque d'ambition, lui qui me voyait malgré ma naissance, gravir les échelons de la hiérarchie et était prêt à m'acheter des lettres de noblesse pour me le permettre. " Ne te vexe pas , Fils ! Je ne ferais rien pour effacer ta naissance si tu es un faible,mais si tu te montre digne de la lignée des Souvaroff, alors je ferais de toi mon fils militaire et tu seras toute ma fierté. " Je faillis répondre que sa fierté m'avait déjà coûté ma mère et ma meilleure amie mais je me retins de peur de perdre la seule personne qui m'aimait. Je me tus par lâcheté pour la première fois de ma vie. Je ne lui demandais plus des nouvelles de ma mère, ayant trouvé moi-même où en avoir et je savais que rien n'avait été simple entre eux mais que réduire mon père à un simple séducteur qui abandonne les jouvencelles qu'il a mis enceinte aurait été erroné. Leur histoire était bien plus nébuleuse et empreinte de sentiments inavoués et surtout non assumés. Je le compris lorsque j'appris que mon père avait grandement contribué à l'établissement et à l'amélioration du commerce de mon défunt grand père et en avait fait l'un des plus gros fournisseur de l'armée lorsque ma mère avait épousé l'apprenti. Alexander Souvaroff était écrasé par le poids du devoir mais certainement pas indifférent au sot des personnes qu'il touchait ou croisait. Aujourd'hui encore, quand j'essaie de comprendre ce qui a bien pu lier ces deux êtres qui m'ont donné la vie, je ressens un trouble intense.

J'entrai donc au service de la Cité d'Avoriaz et prêtai serment de la défendre au péril de ma vie et de renoncer à tout autre engagement mais aussi de porter mes armes contre ses ennemis au delà des terres de celle-ci. J'appris tout de la vie de soldat et on épargna sans doute moins la bâtard que j'étais que quiconque mais je m'en accommodai volontiers. Ce qui paraissait aux autres novices comme les basses besognes me permettait d'être en contact avec mes nouveaux amis: les chevaux. J'avais une grande affinité avec eux et curer leur litière, les nourrir et les soigner ne me pesait pas le moins du monde. Tout comme nettoyer, fourbir ou encore mener chez le forgeron les plus belles lames de notre armées me comblait de fierté et m'apprenait beaucoup. Mon dévouement et mon sérieux finirent par faire oublier mes origines et deux ans plus tard alors que je fêtais mes dix-huit printemps, on m'adouba écuyer de Sir Terajan, un des plus valeureux maréchaux de l'armée avorienne *. Ce fut aussi cette année-là que je croisai à nouveau la route de ma petite elfette qui était devenue encore plus belle si cela était possible. Ma vie se partageait agréablement entre mes engagements dans mon métier et mes visites chez ma mère et mes sorties avec une petite poignée d'amis précieux, camarades de troupe ou avec Zia, les deux se combinant parfois. Mon goût pour les chansons et pour les histoires se révéla lors de ces petites expéditions entre amis et je ne me lassais pas de captiver mon auditoire avec les contes que j'avais lus dans mon enfance ou ceux que j'inventais. J'aimais par dessus tout faire briller les yeux verts de mon amie. Elle me dit que j'étais devenu un homme, fit remarquer que mes capacités s'étaient grandement accrues et que je les sous employais à la fonction d'écuyer, ce que mes compagnons d'armes ne manquèrent pas d'approuver. C'est ainsi que je postulais dans ma vingtième année pour devenir Maître d'armes. Le commandant de la garnison m'opposa avec justesse que cela était prématuré puisque si je maitrisais plutôt bien le maniement des armes blanches, je n'avais encore pas fait mes preuves sur le terrain lors de campagnes majeures. Je demandais dès lors à participer à toutes les missions les plus périlleuses et devint un pourfendeur de gobelins accompli. On daigna enfin me nommer maître d'armes d'un petit escadron. Cependant, et étrangement, ayant goûté à l'adrénaline des champs de bataille, je m'ennuyais dans les salles d'armes et demandai à être détaché pour former les nouvelles recrues sur le terrain. Leur donner un minimum de formation pour les empêcher de devenir de la chair de campagne me tenait à coeur. C'est ainsi que depuis lors , je participe autant que possible à toutes les campagnes surtout celles qui nous opposent aux gobelins. Je hais ces bestioles.



* pas certain de l'exactitude de l'appellation.


A PROPOS DE VOUS

Prénom: Mattias
Âge: 32 ans
Est-ce votre premier forum RPG? non, mais avec un système de crédits et de dés , oui. Je crois que je vais avoir besoin d'aide pour me familiariser avec le système. Merci d'être indulgent.
Musique écoutée lorsque vous écrivez: musique classique, Bo de film épiques, metal
Comment avez-vous connu le forum?en cherchant un forum plutôt orienté vers les écrivains d'un âge adulte
Combien de temps pensez-vous accorder au forum? Passage quotidien pour me tenir au courant, réponse en RP hebdomadaire .



Dernière édition par Nicolaï Souvaroff le 2011-12-24, 00:01, édité 5 fois
https://keiter.forumperso.com/t216-nicolai-souvaroff#1203
Sarah Eni Keeha


Sarah Eni KeehaDouce-Amère — Admin-Fonda-MJ
Sarah Eni Keeha Féminin
Age : 29
Race : Humaine.
Classe : Voleur
Niveau : 1
Expérience : 0/3200
Argent : 0!
Dons & Capacités : Maîtrise de l'arc basique, maîtrise de la dague basique, port de l'armure légère, port de l'armure moyenne.
Inventaire : Armure moyenne complète (corset, manteau, genouillères, épaulières, gants, bottes, le tout en cuir, ceinture à large boucle), arc long elfique en bois ouvragé, dague en acier, sac de provisions (pommes, pain elfique), sacoche de potions (voir items).
Items : Potion de soins mineurs (x1).
En retraite :
  • Non

Médailles : Nicolaï Souvaroff 13087826
Second compte : Floradel Eni Keeha
Message du joueur : Ma messagerie personnelle vous est ouverte pour toute question ou réclamation. N'oubliez pas que vous pouvez vous faire parrainer aussi, en suivant ce lien.
MessageSujet: Re: Nicolaï Souvaroff   Nicolaï Souvaroff Empty2011-12-04, 23:22

Bonjour!

J'ai le plaisir de t'annoncer que ta fiche est conforme à ce que nous attendons d'une fiche et donc, que nous la validons. Nous t'invitons à remplir ton profil en détail (inventaire, dons & capacités, lien vers la fiche de personnage).
De plus, nous te décernons la médaille du courage ( Nicolaï Souvaroff 13087826 ) que tu n'auras pas besoin de demander dans la partie Boutique.
Tu peux désormais te diriger vers la partie de Formation d'un groupe ou de Jeu Libre.
Bienvenue et puisses-tu trouver ton bonheur en parcourant les terres de Keiter!



P.S: c'est relativement arbitraire mais je préfère « avoroise » (les habitants étant les « avorois » et non les « avoriens » [comment ça je vaux rien?]). Pour Fenz, cela donne « fenoise », dans le même ordre d'idée. Très belle fiche, complète et intéressante.
https://keiter.forumperso.com/t201-sarah-silvadan
 

Nicolaï Souvaroff

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