Oiko Herean

Sujet: Oiko Herean 2009-01-18, 17:53

Citation :: Nom: Herean
Prénom: Oiko
Surnom: Ombre
Age: 29
Sexe: Masculin
Race: Homme
Lieu de naissance: Elindor, quartier riche.
Métier: Assassin, tueur à gages, informateur pour sa majesté Eni Keeha.
Dons: Ouïe fine, Vue perçante.
Camp: Se contrefout royalement de ce qui peut arriver aux Mages Noirs, tant que cela peut lui rapporter de l'argent.

Physique: Oiko est fin, agile, musclé. En tant qu'assassin de sa majesté, il se doit de s'entraîner quotidiennement, il maintient donc une forme parfaite quoiqu'il arrive. Son visage est mince, ses joues sont creuses, il n'est pas particulièrement beau. Ses cheveux bruns sombres sont coupés relativement courts, mais pas assez pour que certaines mèches ne lui reviennent pas dans les yeux par moment, ce qu'il trouve regrettable. Il prend soin de son physique car c'est ce qui lui permet de vivre et de travailler correctement. Il est doué pour la course, l'escalade, le combat à main nues et tout ce qui peut requérir une force musculaire quelconque. Cependant, il n'est pas ce que l'on peut appeler une "armoire". Il ne doit faire qu'environ un mètre soixante-quatorze, et ne pèse que soixante dix kilos bien tassés. Si il doit s'en sortir face à un garde bien entraîné, il préférera la fuite, car il n'est jamais sur de gagner.
Il porte des vêtements sombres pour se fondre dans l'ombre, et généralement une longue cape à capuche rabattue pour cacher son visage et ses proportions à ses adversaires.
Caractère: De tous les assassins, les informateurs et autres personnes étranges qui travaillent dans l'ombre pour le conseil d'Avoriaz, nombreux disent qu'Oiko à une âme noire comme la poix. D'autres disent qu'il a un bon fond, et qu'il exécute tout simplement son boulot comme il se doit. Ceux qui savent réellement se taisent, et je dois dire que je prends des risques en vous racontant ce que je sais de lui. Il n'a pas vraiment d'âme, son histoire lui a ôté toute considération humaine. Il hait ses semblables autant que les Orcs détestent les elfes, et ne vit que pour servir ses propres intérêts. Il est froid, mesquin, sarcastique mais silencieux. Le premier défaut que l'on devrait mentionner sur lui serait sans doute l'arrogance exacerbée et la profonde conviction qu'il peut tout réussir, tout faire, franchir tous les obstacles sans aide. Malheureusement, ce défaut est aussi une force qui lui a permis de rester en vie plusieurs fois.

Armes maîtrisées: Dagues, Sai, Cimeterre, Arc long.
Disciplines maîtrisées: Science des poisons, alchimie basique, taille du bois et des flèches, affûtage des armes blanches, combat à mains nues, discrétion, vol à l'arrache, à la tire, banditisme de grand chemin.

Histoire:
Aussi difficile à croire que cela soit, Oiko est né esclave. Esclave de Kalender Paras, marchand des forêts du nord, pratiquant la diffamation, les ventes frauduleuses et les arnaques courantes, Oiko a grandit en servant des maîtres alcooliques et sans gênes. Il en a apprit beaucoup de chose, notamment l'inconsistance, la peur, l'incertitude, et tous les défauts de la nature humaine dès son plus jeune âge. Battu, parfois abusé, le petit enfant qu'il était, innocent, est devenu l'adolescent le plus hargneux que Keiter n'ai jamais eut pour engeance, et dès que ses dons se manifestèrent, il décida d'en finir avec cette existence que tous les dieux s'accordaient pour détruire. Il s'échappa un soir, proférant menaces et maudissant tous les occupants de son ancienne demeure, et partit sur les routes. La faim le tirailla, et il revint vite dans Elindor. Et pour satisfaire sa faim, il vola ses maîtres, et les tua un par un jusqu'à que la famille Paras aie totalement disparus sous les coups d'un vieux couteau rouillé.
Sa vengeance ne passa pas inaperçu, il alla directement rejoindre une cellule froide et solitaire dans une des minuscules prisons d'Elindor.

Par ordre de Sa Majesté Eni Keeha, il fut libéré et rapatrié à Avoriaz pour des raisons obscures qu'il apprendrait plus tard: il avait des dons, il n'hésitait pas à tuer.
On le forma à faire disparaître les gens, et il fut bientôt au service de la ville et des conseillers d'Avoriaz.
Depuis, il enchaîne les sales travaux sans cœur et vit grâce à l'argent récolté, sans espérer autre chose que renvoyer à la poussière un peu plus de bandits et de politiciens dans la tombe chaque jour.