Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 Amalia Leys

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité


InvitéInvité
Anonymous
MessageSujet: Amalia Leys   Amalia Leys Empty2009-03-12, 19:34

Nom: Leys
Prénom: Amalia
Surnom: La fille de forge.
Age: 23.
Sexe: Féminin.
Race: Humain.
Lieu de naissance: Dans un merveilleux petit village nommé Kerhmaor, que je détaille plus bas.
Métier: Autrefois assistante dans la forge de son père, elle subsiste désormais en travaillant pour une guilde de religieux fanatiques, en accomplissant des tâches plus obscures les unes que les autres.
Dons: Calme du soigneur, Ombre suintante.
Camp: S'en fiche.

Physique:
D'une finesse sans pareille, la carrure de Amalia n'est pas particulièrement forte. Elle n'a pas d'épaules puissantes de guerrière comme sa sœur ainée, ni de larges hanches attrayantes comme celles de sa mère dans sa jeunesse. On pourrait presque la qualifier de frêle. Elle a été rachitique pendant les moments de famine, mais elle doit désormais atteindre la cinquantaine de kilos, ce qui représente un miracle pour sa taille d'un mètre soixante huit.
Son visage fait penser invariablement à celui d'une fouine, ou d'un petit rongeur. Son menton est proéminent, ses globes oculaires enfoncés dans leurs orbites, son nez fin et sa peau pâle. Ses iris de couleur brune sont quasiment absentes de ses yeux vides. Ses lèvres sont aplaties et arborent une neutralité constante: pas de sourires, pas de rires, pas de dégout ou quelque émotion que ce soit. Enfin, sa chevelure brune est coupée court, rassemblée et attachée derrière sa tête pour lui permettre de ne pas combattre avec des mèches dans les yeux.
Ce n'est pas une jolie femme.
C'est pourquoi elle enfile toujours une lourde cape noire au dessus de son équipement de marche, afin de cacher ce qu'elle considère d'hideux. Autant physiquement, que dans l'âme.
Caractère: Autrefois, Amaliaétait comme son adorable sœur. Rieuse, sympathique, ouverte, et allant droit au but. Malheureusement, cela a bien changé. Si le mot "malheur" pouvait s'enfiler comme un gant, la jeune femme aurait plusieurs mains. Après toutes les atrocités qu'elle a vues, et qu'elle a commises, sa santé mentale est un sujet de discussion fort épineux. Elle n'est pas nette, pas droite. Elle a l'esprit tordu comme celui d'un politicien, à la différence qu'elle n'a pas la langue leste: lui arracher un mot peut être considéré comme un miracle. Si physiquement, voir passer Amalia fait frissonner, l'entendre parler de sa voix rauque fait presque vaciller: ses dires n'ont jamais beaucoup de sens, surtout après que le dogme l'est ravagée intérieurement.
Elle est impulsive et violente, d'une froideur sans égale et d'un sens de l'honneur sans commune mesure: elle n'en a pas. Elle n'a honte de rien, peur de rien, elle est vide, et aliénée.

Armes maîtrisées: Elle possède deux stylets et une dague, mais n'hésite pas à emprunter épées et cimeterres à ses victimes. Elle ne sait pas manier les fusils ou les armes à distance.
Disciplines maîtrisées: Elle savait forger, mais a oublié. Elle savait se comporter en société, mais a oublié. Elle savait sourire mais, encore, a oublié. Maintenant, à part tuer, fuir, se cacher, et voler, elle ne connaît pas énormément de disciplines.


Histoire: Elle naquit dans l'amour, et disparut dans la haine.
Le petit village de Kerhmaor, situé au sud de Derel, était constitué autrefois d'une taverne pour les voyageurs, d'une forge, d'une étable et de quelques maisonnettes. En bordure des Grandes Rocheuses, le seul bien à vendre sur le marché de la grande ville était l'armement: épées, haches, boucliers. Tout ce qui pouvait se forger, se forgeait ici. Morin Leys était un de ces hommes robustes travaillant sans ménagement aux fourneaux, jours après jours, nuits après nuits, pour donner vie à ce métal. Il aimait son travail autant que les fleurs aimaient le soleil et l'eau. Il aimait sa femme autant qu'il aimait son travail, si ce n'était plus. Sarah.
Leur premier enfant, Gwenaëlle, grandit dans un petit lopin de terre idyllique, dans les champs ou à la forge. Les affaires allaient comme elles allaient, et se nourrir restait une chose simple.
Mais quand arriva Amalia, tout changea.
Comme si le vent avait tourné, les affaires devinrent plus difficiles. Moins d'acheteurs, plus de bandits. La nourriture fut de plus en plus difficile à trouver: les marchés disparaissaient un à un des villages alentours, et celui de Kerhmaor n'était plus qu'un ramassis de courgettes pourries ou dévorées par les vers. Si Amalia grandit, ce ne fut pas dans un paradis comme sa sœur. Celle-ci partit d'ailleurs tenter sa chance à Derel dès ses dix-neufs ans. Amalia aida à la forge, et malgré tout l'amour de ses parents, fut touchée elle-aussi par la privation, puis par la famine. La famille tomba dans la pauvreté, et bientôt il ne fut plus possible de se procurer du métal à bon prix.
Tout bascula sans espoir de retour quand l'Ordre des Soulevins apparut. Une bande d'illuminés, selon les Leys. Mais quand ceux-ci se mirent à faire des annonces mirobolantes -des centaines de piécettes sonnantes et trébuchantes pour qui rapporterait telle plante, telle chair d'animal-, les connotations religieuses de l'ordre furent mises de côté et Amalia tenta sa chance: répondre aux annonces pour gagner l'argent nécessaire à faire vivre sa famille.
Elle rentra dans l'ordre dans ce seul but.
Elle fut endoctrinée très facilement, et ne revit ses parents qu'une seule fois après son exil dans la confrérie étrange: étendus au milieu des flammes léchant la forge et les maisons de Kerhmaor.
L'Ordre lui apprit comment combattre, comment servir, comment assassiner. Au de-là de la simple secte se dressait une organisation du crime inquiétante à laquelle Amalia fut contrainte de se joindre.
Les rituels d'entrées, choquants, commencèrent à abattre ses barrières mentales une à une. Des dizaines d'innocents égorgés ou torturés devant ses yeux. Petit à petit, la violence s'infiltra dans ses veines et, bientôt sa première mission et son premier assassinat surgit.
Elle n'y prit pas goût: elle perdit tout contact avec la vie réelle.
Le seul souvenir qui lui reste de ce qu'était sa forge natale est le surnom que les autres disciples lui ont donné: la fille de forge.
 

Amalia Leys

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Amalia Eni Foree

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Keiter Sal :: Un peu de repos à la taverne! :: Les Vieux Livres (archives) :: Première ère.-