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Floradel Eni Keeha


Floradel Eni Keeha
Floradel Eni KeehaAge : 31
Race : Humaine
Classe : Mage
Niveau : 1
Expérience : 0/3200
Argent : 0!
Dons & Capacités : Manipulation de l'eau mineure, manipulation de l'air mineure, maîtrise du bâton basique, port de l'armure légère.
Inventaire : Armure légère (corset, manteau léger, bottines, pantalon de chanvre terne), médaillon de la famille Eni.
Items : Potion de soins mineurs (x1).
En retraite :
  • Non

Médailles : Suivre l'appel 13087826
Second compte : Sarah Eni Keeha
MessageSujet: Suivre l'appel   Suivre l'appel Empty2011-12-04, 21:31

Vous pouvez accéder au post HRP de cette mission ici: https://keiter.forumperso.com/t219-hrp-suivre-l-appel#1220
Vous pouvez accéder à la demande de mission ici: https://keiter.forumperso.com/t217-4-12-11-en-route-mauvaise-troupe


Ce message est un message d’ambiance, pour poser l'environnement dans lequel vos personnages évolueront. Les évènements commenceront dès un tour de « chauffe » passé!


Suivre l'appel


Une fine brise secouait les feuillages alentours et la bruine traversant les frondaisons rendaient les basses feuilles lourdes d'eau fraîche. Certaines formaient de singulières courbes sous le poids tandis que d'autres s'égouttaient lentement dans un clapotis discret.
Les sabots des chevaux dans le terreau humide provoquaient un bruit de succion léger lorsqu'ils se retiraient, accompagnant les cliquetis métalliques des selles et des épées dans leurs fourreaux.

La longue colonne avançait péniblement dans la forêt. En tête, un responsable de l'armée du nom de Gindor Melik, surnommé le Chien à cause de sa tignasse brune sale et emmêlée et de son air hagard, conversait avec les premiers des mercenaires, droits sur leurs chevaux. Sans vous retourner, vous pouviez entendre les plaintes à demi-mots des fantassins à qui personne n'avait cru bon de prêter une monture — personne n'avait réellement confiance, ils risquaient de partir avec.

La procession allait dans le brouillard naissant, l'ennui gagnant en puissance tandis que le campement ne semblait jamais apparaître au détour du sentier. Des soldats commençaient à se lancer de stupides blagues à l'arrière, d'autres se lançaient dans de succinctes présentations.


Ingrid Neels


Ingrid Neels
Ingrid Neels Féminin
Age : 27 ans
Race : Humaine
Classe : Artificier
Niveau : 1
Expérience : 0/3200
Argent : 0!
Dons & Capacités : Maîtrise de l'arquebuse basique, maîtrise de la dague basique, port de l'armure légère, port de l'armure moyenne.
Inventaire : Rapière, dague, pistolet, paquetage (gourde, nourriture au gré des réapprovisionnement, couverture, corde, flûte)
Items : Potion de soins mineurs (x1).
En retraite :
  • Non

Médailles : Suivre l'appel 13087826
MessageSujet: Re: Suivre l'appel   Suivre l'appel Empty2011-12-05, 01:09

Le temps était humide et Ingrid ne cessait de renifler, s'essuyant régulièrement le nez dans sa manche, faute de mieux. Le vent s'était levé depuis peu, et ses cheveux noués venaient lui claquer dans la nuque et contre les joues, produisant à chaque fois l'effet d'un coup de fouet sur sa peau nue et gelée. Ses bottes s'enfonçaient à moitié dans la terre boueuse dans laquelle la longue colonne pataugeait depuis des heures. Tournant la tête pour tenter de distinguer la queue du cortège, elle se prit à plaindre les derniers, qui devaient littéralement nager dans la bouillasse, après le passage de dizaines de chevaux et de dix fois plus d'hommes.
Lançant un regard sur l'homme emmitouflé qui marchait à sa gauche, elle se demanda une fois de plus si elle avait bien fait de suivre Adam. Ils s'étaient rencontrés une semaine plus tôt, alors qu'elle se dirigeait vers Avoriaz. Adam était un homme d'une quarantaine d'années, garde-forestier de profession, et accessoirement, elle lui devait la vie.

Ayant toujours vécut en bord de mer, la jeune femme était loin de s'adapter aussi bien aux dangers terrestres qu'elle avait appris à dompter les caprices marins. Aussi quand après avoir eu la merveilleuse idée de tenter un raccourci par les bois, elle se retrouva nez à nez avec un sanglier trois fois gros comme elle, elle resta paralysée de stupeur... jusqu'à ce que la bête sauvage ne fonce sur elle, l'écume aux lèvres et les narines fumantes. Ingrid s'était vue mourir. Une créature monstrueuse tout droit sortie des enfers fonçait sur elle, et elle n'avait aucune chance de lui échapper. Pourtant, elle n'était pas prête à quitter ce monde, pas alors qu'elle venait tout juste de commencer sa grande aventure. Dans un élan de bravoure, tout son corps se mit en branle et elle fonça le plus vite qu'elle pu dans la direction diamétralement opposée à celle d'où venait le monstre. Ses jambes criaient de douleur sous l'effort, les muscles tendus à en craquer, mais la peur est une motivation des plus efficace, et elle était actuellement en train de battre un joli record de vitesse. Zigzaguant entre les arbres épars, sautant par dessus les branches mortes avec une inquiétante agilité, elle lançait de fréquents regards en arrière, s'étonnant de ne pas avoir encore percuté quelque ch...BAM! Le choc fut violent et rude, et Ingrid se retrouva étalée de tout son long sur un homme ma foi fort surpris par cette rencontre fortuite. Se relevant péniblement, elle tourna sur elle-même un moment, cherchant du regard la terrible bête en respirant bruyamment, ne prenant pas le temps de s'excuser ou de seulement jeter un regard à la personne qu'elle venait de renverser. Entre temps, l'homme s'était également relevé et observait avec un intérêt curieux cette femme aux vêtements étranges surgi de nulle part et visiblement terrifiée. Elle se retourna vers lui et hurla un "DERRIERE VOUS!" avant de le faire plonger à terre de nouveau. Roulant sur le dos, il aperçut un sanglier furieux faire demi-tour pour retenter sa charge manqué. L'homme jura dans sa barbe et exhorta Ingrid à monter dans un arbre le plus vite possible - et sans discuter, ajouta-t-il d'un ton sévère devant la mine désemparée de la jeune femme. Très maladroitement, et pas mal aidée par le garde forestier, elle fini par être perchée en haut d'une branche, tout comme son compagnon. Pendant qu'Ingrid observait avec méfiance et crainte l'animal furieux essayer de défoncer le tronc d'arbre sur lequel ils avaient trouver refuge, Adam trouva le moment opportun pour faire les présentations.
Quelques heures plus tard, une fois la bête lassée, ils purent redescendre de leur perchoir.

Adam invita Ingrid à boire un thé chaud chez lui, ce qu'elle accepta volontier. Ils firent plus ample connaissance autour de la boisson chaude, et alors qu'Ingrid terminait l'histoire de sa vie et le pourquoi de sa présence ici, si loin de chez elle, Adam entama sa propre histoire. C'est alors qu'il lui parla de l'appel de l'Intendante. En tant que garde forestier, il honnissait les gobelins, viles créatures puantes attaquant les animaux de manière brutale avant de les laisser crever, les tripes à l'air, et saccageant toute la belle flore de la région. Adam était un homme passionné. Il aimait sa région et ses forêts plus que tout, et sa plus grande fierté tenait à garder ces lieux de toute destruction et vandalisme. C'est pourquoi, bien que n'étant pas militaire, il irait combattre ces affreux gobelins qui avaient envahis les belles forêts du Nord. Pendant qu'il parlait, Ingrid examinait du regard l'intérieur de la petite maison. Au vu de l'arsenal de masse d'arme accroché aux murs, les gobelins allaient avoir du soucis à se faire!
Elle hoqueta lorsqu'il lui demanda si elle voulait bien l'accompagner dans son périple purificateur, les yeux brillants. Elle crut à une blague, esquissa un sourire, ce n'en était pas une, elle prit un air désolé, bafouilla des excuses concernant son manque d'entrainement, de force, de courage... Elle s'arrêta devant le regard déçu d'Adam et baissa les yeux.
Au moment où elle allait quitter la petite chaumière, il l'informa qu'il partirait dans deux jours, à l'aube. S'il ne se trompait pas, les troupes devraient passer non loin. Elle pouvait encore le rejoindre, si elle le désirait. Ingrid le remercia et s'en alla trouver une auberge où passer la nuit.

Une fois dans la chambre miteuse au lit rappé, elle ne pu s'empêcher de repenser aux paroles d'Adam, et surtout à son regard qui s'était subitement éteint lorsqu'elle avait refusé son offre. Avait-il eu réellement confiance en elle? La croyait-il capable d'un tel courage, elle, la fille de pêcheur? Elle se tritura le cerveau une bonne partie de la nuit. Elle voulait de l'aventure mais fuyait le danger. Ca ne collait pas. Et ce regard! Elle s'endormit tard dans la nuit, et lorsqu'elle s'éveilla, sa décision était prise.

Adam ouvrit la porte après plusieurs coups portés à la lourde porte de bois. Il devait venir de se réveiller, car il mit un léger instant à reconnaître Ingrid à travers son regard embué de sommeil. Mais une fois qu'il l'eut identifié, un sourire apparut sur son visage: il savait très bien pourquoi elle était là.
Histoire de ne pas laisser filer son assurance, Ingrid imposa ses conditions. Elle acceptait de partir en mission avec lui, mais uniquement s'il lui apprenait à se servir correctement d'une arme. Il lui fallut bien avouer que celles qu'elle portaient relevaient plus de l'apparat que de l'engin de guerre. Sa rapière n'avait dû voir le jour qu'une dizaine de fois dans sa vie, et cela sans jamais goûter la saveur du sang. Quant au pistolet qui pendait à sa ceinture, elle aurait été incapable de s'en servir, l'arme n'avait même jamais été chargée. Seule sa dague avait un peu plus d'expérience, mais principalement à des usages domestiques. Elle n'avait jamais eu à se battre, et n'avait jamais imaginé avoir à le faire.

Adam accepta, et les deux jours qui suivirent furent intégralement consacrés à l'apprentissage des armes et des techniques de combat. Ils survolèrent les grandes lignes du combat rapproché, et Adam fut fier de constaté qu'Ingrid apprenait plutôt vite. Elle acquit les bases au terme des deux jours. Ce n'était certes pas suffisant, mais c'était un bon début. Le troisième jour, ils partirent rejoindre le long cortège de mercenaires qui passait à proximité. Ingrid tremblait un peu, d'appréhension et d'excitation mêlées. Elle ne sentait pas prête, mais en avait quand même envie. Alors elle fit semblant de maîtriser la situation et commença le long chemin qui devait les mener au campement du général Kemari.
https://keiter.forumperso.com/t194-ingrid-neels
Nicolaï Souvaroff


Nicolaï Souvaroff
Nicolaï Souvaroff Masculin
Age : 25 ans
Race : Humain.
Classe : Guerrier.
Niveau : 1
Expérience : 0/3200
Argent : 0!
Dons & Capacités : Maîtrise de l'épée (une et deux mains) basique, maîtrise de la masse basique, maîtrise de la lance basique, maîtrise de la hache basique, maîtrise de la dague basique, maîtrise du gourdin basique, maîtrise du bouclier basique, maîtrise du marteau basique, maîtrise du fleuret basique, port de l'armure moyenne, port de l'armure légère.
Inventaire : Une épée, une dague, une lance , une armure légère et une plus lourde, un cheval, un carnet
Items : Potion de soins mineurs (x1).
En retraite :
  • Non

Médailles : Suivre l'appel 13087826
MessageSujet: Re: Suivre l'appel   Suivre l'appel Empty2011-12-05, 10:07

L'ordre de mission était enfin tombé. Nicolaï était à pied d'oeuvre depuis le milieu de la nuit pour se préparer lui et veiller au bon équipement des hommes qui partiraient avec lui. Il était dans le bureau de l'Intendante, faisant partie de l'escorte du colonel Terajan, lorsqu'elle décacheta la missive du Général Kemari qui mentionnait un urgent besoin de renforts dans la forêt du Nord face à une nouvelle invasion de gobelins. Le jeune maître d'armes porta instinctivement la main à la garde de son épée comme si toucher l'arme pouvait déjà promettre une bonne raclée aux créatures répugnantes qui mettaient leur armée en difficulté. Il trépignait intérieurement. Qu'attendait Terajan pour se porter volontaire au secours des troupes du général ? Embarassé, celui-ci se triturait la barbe.

- Nous pouvons réunir une troupe de quelques milliers d'hommes sans problème mais je ne veux pas dégarnir Avoriaz de sa protection. Ce serait la rendre vulnérable à nos autres ennemis. Peut-être faire appel à des mercenaires et à des novices bien encadrés par des officiers expérimentés serait plus avisé ? Les gobelins sont des bêtes mais n'ont guère de sens stratégique dans leurs attaques. Des bras forts et des coeurs vaillants bien dirigés et en nombre suffiraient sans doute à les mettre en déroute.

- Votre analyse est pertinente, Terajan. Approuva l'Intendante. Mais il est hors de question d'envoyer ces volontaires au front sans les former rapidement. Si possible efficacement aussi.

Nicolaï se tourna vers son supérieur, le regard fiévreux, les mâchoires serrées dans l'attente. Pourquoi ne le proposait-il pas ? Au risque d'être blâmé pour avoir pris la parole sans y être invité, il toussota avant de laisser échapper:

- Je me porte volontaire !

Terajan se tourna vers son ancien écuyer et le fusilla du regard.

- Nous n'avons pas sollicité votre intervention et je ne crois pas que le Général Souvaroff approuverait votre conduite ni même qu'on vous envoie sur ce front.

Nicolaï devint cramoisi et serra les poings. Ainsi son propre père veillait et donnait des ordres dans l'ombre pour orienter sa carrière à sa guise. Lui qui se croyait libéré de sa famille en entrant dans l'armée n'était en fait perçu que comme le rejeton embarrassant d'Alexander Souvaroff, qu'il ne fallait surtout pas mettre en danger. Le jeune homme bouillonnait de colère et réfléchissait à une réplique appropriée qui n'offusquerait pas son supérieur plus qu'il ne l'était déjà mais le salut vint de l'Intendante elle-même .

- Là où est Souvaroff actuellement, je doute qu'il se fasse du soucis à propos des gens que l'on envoie défendre nos terres. Les gobelins ont déjà progressé dans la région du Havesac, nous n'avons pas le temps de nous préoccuper de querelles familiales, intervint-elle le front barré d'un pli soucieux. S'il est volontaire, envoyez-le. Ce ne sont pas les rumeurs qui manquent à la cour pour le flatter de sa maîtrise de l'épée ou de son acharnement contre ces bestioles dégoûtantes.

- Mais ... Intendante, sauf votre respect, ce n'étaient que de petites escarmouches comparé à la vague que subit le régiment de Kemari...

Elle leva la main pour intimer le silence au Colonel.

- Comment croyez-vous que son père a commencé à servir Avoriaz? Il n'a pas été directement pourfendeur de guivres et de monstres divers (l'Intendante leva les yeux aux ciels en accompagnant ses derniers mots d'un mouvement las du bras). Envoyez-le, il apprendra.

Nicolaï releva la tête, le regard brillant de gratitude envers l'Intendante. Quelle femme admirable malgré sa jeunesse, quelle autorité . Elle avait compris ce qui l'animait et il lui en était infiniment reconnaissant même si le fait d'être comparé à son père le fit tiquer malgré lui. Terajan soupira et haussa les épaules, résigné.

- A vos ordres votre Grâce. Nous partirons donc demain à l'aube.

Lorsqu'ils sortirent du bureau, les pieds de Nicolaï ne touchaient presque pas le sol tant il était heureux et excité.

- Modérez-vous mon cher. Lui lança Terajan avec un regard de biais. Nous n'allons pas à la manœuvre ni dans une taverne à filles.

- Je saurais vous faire honneur, mon Colonel... Vous ne regretterez pas ...

- Revenez entier... Ce que je regretterais c'est d'avoir à annoncer votre mort à votre père ...

- C'est de vous et de l'Intendante que je prends mes ordres pas du Général Souvaroff. S'insurgea Nicolaï en rage de constater la crainte que suscitait son géniteur chez le colonel qu'il avait appris à respecter et admirer.

Quel serment, quel lien rendait l'officier qu'il connaissait si juste redevable à ce point envers Alexander ? Quoiqu'il en soit, le jeune maître d'armes n'avait déjà plus le temps de s'appesantir sur ces questions. Il avait toute la cavalerie à préparer et l'armurerie à vérifier. Les listes des engagés à évaluer pour savoir qui il devrait enseigner et qui pourrait l'aider dans la tâche.

- De toute façon, il nous faut attendre l'ordre de mission officiel pour nous mettre en branle... Murmura Terajan comme s'il espérait encore une échappatoire .

Mais rien n'était venu se mettre en travers des voeux de Nicolaï et dans le petit matin gris et humide, la colonne de cavaliers s'était mise en marche suivie des fantassins par centaines. Plusieurs maîtres d'armes avaient également intégré la troupe mais lui, Nicolaï Souvaroff avait pour mission officielle de veiller à la fonctionnalité de la cavalerie que commandait Terajan. Cette mission le comblait au delà de ses espérances.

Lorsqu'ils laissèrent derrière eux les derniers signes de civilisation pour aborder l'orée de la Forêt du Nord, le coeur du jeune cavalier se serra en songeant à sa mère qui lui avait donné naissance vingt cinq ans auparavant. Il décida de remonter la colonne de cavaliers en sens inverse pour évaluer un peu le niveau des troupes. Le premier constat qu'il fit fut que la cavalerie était aussi hétérogène que les troupes à pied. Son oeil averti repéra immédiatement les mercenaires aguerris, à l'aise sur leur monture et qui échangeaient des plaisanteries graveleuses parmi les novices et les jeunes engagés. Il y avait même des volontaires civils. Les citoyens d'Avoriaz avaient toujours été courageux. Il repéra également à son équipement et à ses vêtements chauds, un garde forestier. Un tel homme pourrait être utile par sa connaissance du milieu. Il repéra également une jeune femme qui était habillée comme un flibustier .




Dernière édition par Nicolaï Souvaroff le 2011-12-05, 21:57, édité 4 fois
https://keiter.forumperso.com/t216-nicolai-souvaroff#1203
Sarah Eni Keeha


Sarah Eni KeehaDouce-Amère — Admin-Fonda-MJ
Sarah Eni Keeha Féminin
Age : 29
Race : Humaine.
Classe : Voleur
Niveau : 1
Expérience : 0/3200
Argent : 0!
Dons & Capacités : Maîtrise de l'arc basique, maîtrise de la dague basique, port de l'armure légère, port de l'armure moyenne.
Inventaire : Armure moyenne complète (corset, manteau, genouillères, épaulières, gants, bottes, le tout en cuir, ceinture à large boucle), arc long elfique en bois ouvragé, dague en acier, sac de provisions (pommes, pain elfique), sacoche de potions (voir items).
Items : Potion de soins mineurs (x1).
En retraite :
  • Non

Médailles : Suivre l'appel 13087826
Second compte : Floradel Eni Keeha
Message du joueur : Ma messagerie personnelle vous est ouverte pour toute question ou réclamation. N'oubliez pas que vous pouvez vous faire parrainer aussi, en suivant ce lien.
MessageSujet: Re: Suivre l'appel   Suivre l'appel Empty2011-12-05, 19:17

Sarah avait resserré son manteau afin de lutter contre le froid, mais l'humidité ambiante lui glaçait les joues. Ses lèvres gercées grelottaient, un brouillard voluptueux s'en échappait à chaque respiration et disparaissait dans l'air. Elle s'estimait heureuse d'avoir chaud au niveau des jambes et du fessier, grâce à sa monture, un magnifique alezan à la robe baie. Seulement cette chaleur s'accompagnait d'une douleur sourde et musculaire qui lui rappelait qu'elle chevauchait depuis de longues heures déjà, depuis bien avant de rejoindre les mercenaires.

Un des pans de son manteau s'était coincé dans la selle et tirait sur son épaule gauche à intervalles réguliers. De ses mains gelées, elle avait tenté de l'enlever en vain. Elle était adroite, mais exténuée et frissonnante. Elle s'était recourbée sur l'encolure du cheval afin d'éviter une tension trop forte sur son dos et son médaillon cliquetait contre les boucles des lanières qui maintenaient les sacoches de provisions et son arc. C'était un doux bruit qui la berçait presque. Elle se serait endormie sans les discussions basses qui lui parvenait de l'arrière et qu'elle écoutait distraitement.

Elle observait les environs sans ciller, passant son regard sur les frondaisons automnales, colorées de cuivre et de bronze. Parfois, elle apercevait le ciel gris et déchaîné au loin. De plus en plus souvent, la colonne ralentissait, tandis que l'humus du chemin disparaissait pour laisser place à une boue visqueuse mais glissante. Sarah considéra un bosquet de conifères au détour de la route, signe que les cavaliers s'enfonçaient enfin dans les forêts du nord et quittaient la région avoroise. Ils allaient en croiser d'autres, aux épines plus larges et aux troncs plus épais. Viendrait ensuite la disparition des bouleaux et des chênes, et ils se retrouveraient entourés de sapins.

Sarah n'avait pas le souvenir du campement où ils se rendaient. Elle connaissait vaguement la région et le nom du général, Kemari, avait des échos dans sa mémoire. Sa sœur devait certainement le détester pour qu'il doive s'occuper des mercenaires — ce qui lui donnait une excellente raison de le haïr elle-même. Elle se débrouillerait pour ne pas lui parler, car elle n'en avait aucun besoin.

Elle jeta un œil en arrière, vers la colonne. Des visages décomposés par la pluie et tirés par la fatigue, des grognements et des soupirs. Aucun d'eux n'avait encore connu la guerre. Sarah ne pouvait pas se vanter de l'avoir connue, mais elle avait vu ses désastres. La mort ne lui était pas étrangère non plus ; contrairement à beaucoup d'entre eux. Elle tenta d'imaginer leur histoire, d'où ils venaient et pourquoi s'engageaient-ils.

— Vous ne venez pas pour vous enrôler n'est-ce pas?

Accent du sud, intonations du nord. Un homme à la barbe fraîche et aux lèvres aussi gercées qu'elle, chevauchait sur son côté gauche. Gindor le Chien. Ils n'avaient pas échangé un mot depuis qu'elle s'était jointe au voyage ; un simple regard qui avait indiqué que Sarah pouvait, si elle le souhaitait, progresser en tête à ses côtés. Elle ne s'en était pas privé.
Sarah n'avait jamais entendu parler de Gindor auparavant. C'était un sous-auxiliaire quelconque, qui ne faisait qu'accompagner les nouveaux vers leur destinée. Elle l'observa un instant, pensant au passeur dans sa barque, dans les légendes, qui mène les esprits des défunts vers leur dernier royaume. Il possédait un côté sombre et désabusé que son physique accentuait, avec ces cheveux mal lavés et ce visage poussiéreux. Ni riche ni noble, mais le genre d'hommes que Sarah appréciait, étrangement, pour leur caractère et leur aspect. Peut-être était-ce lié au fait qu'elle ne devait jamais se débarrasser de ce genre de spécimens: trop bouseux. Les contrats ciblaient les politiques de haut rang, ou encore la bourgeoisie.

— Perspicace.

Sarah ne pouvait se trahir en dévoilant son rang ou sa mission, mais l'homme avait déjà certainement deviné.
Parfois, même dans l'armée, on avait besoin de faire du ménage ; de faire disparaître les anciens pour laisser la place aux nouveaux.
Gindor ne semblait pas bavard. C'était mieux ainsi. Mais elle sentait sa présence ; son surnom lui correspondait à merveille. Il donnait l'impression d'un molosse trempé et sale mais sur ses gardes, épiant tous les faits et gestes de ses congénères. Il émanait pourtant de sa posture les traces d'un enseignement strict et d'une maîtrise parfaite du combat.

— Heureusement.

Sarah ne répondit rien — pourquoi et qu'aurait-elle répondu? L'armée ne l'avait jamais intéressée. Diriger la répugnait, motiver les troupes lui semblait quelque chose réservé à sa sœur et se battre, à sa cousine. Elle n'appréciait pas les combats. Elle aimait tuer, mais pas que quelqu'un lui résiste.

La colonne descendait désormais dans un vallon, après avoir franchi une colline peu élevée couverte de pins. Le terrain était plus rocailleux ici, avec moins de boue. Le pas se ralentit encore pour permettre aux chevaux d'avancer sans glisser. Sarah soupira. A cette vitesse, jamais ils ne parviendraient au camp...
Elle qui espérait terminer sa mission dans la nuit, elle devrait peut-être atteindre le lendemain.



https://keiter.forumperso.com/t201-sarah-silvadan
Sedna Equinox


Sedna EquinoxAdmin
Sedna Equinox Féminin
Age : a oublié sa date de naissance
Race : Humaine avec du sang orc
Classe : Paladin
Niveau : 1
Expérience : 0/3200
Argent : 0!
Dons & Capacités : Maîtrise de l'épée basique, maîtrise du bouclier basique, port de l'armure lourde.
Inventaire : Vieille épée, armure lourde hétéroclite, matériel de couture, matériel d'entretien des armes et armures, kit de premiers secours, sarbacane, fléchettes empoisonnées.
Items : Potion de soins mineurs (x1).
En retraite :
  • Oui

Médailles : Suivre l'appel 13087826
MessageSujet: Re: Suivre l'appel   Suivre l'appel Empty2011-12-06, 00:47

Sedna avait froid, elle avait du mal à respirer dans son armure de bric et de broc, elle commençait à être franchement fatiguée de devoir marcher avec et ne pouvait pas l'enlever pour la simple et bonne raison qu'il lui fallait dix bonnes minutes de pause et pas mal d'aide pour le faire. Sans compter le fait qu'elle avait dû laisser Klar à Avoriaz, son vieux canasson dépenaillé n'étant absolument pas entraîné à porter une semi-orc en armure lourde et tout son bardas, aussi maigre soit-il.

Mais la jeune mercenaire n'était pas vraiment en état de refuser une mission: elle avait terriblement besoin d'argent. Ne serait-ce que pour se payer une armure qui ressemble à quelque chose. Et un palefroi digne d'un chevalier, aussi, à long terme. Quelle que soit sa résistance physique et son endurance issues d'années à vivre dans la nature comme la dernière des sauvages, elle n'allait pas aller bien loin à ce rythme. Pour autant, elle ne semblait pas être celle qui souffrait le plus.

L'ennui, par contre, était terrible. Elle qui avait rejoint les mercenaires pour le frisson de l'aventure, elle se retrouvait à faire de la course de fond en armure lourde dans le froid humide, entourée d'hommes dans un état qui valait le sien voir pire, avec la perspective en plus de ne pas arriver au camp avant le lendemain. Il était où, d'ailleurs, ce foutu camp ?

Sedna se laissa aller à une douce torpeur, continuant à marcher mécaniquement, regrettant ses chaudes et luxuriantes forêts natales et les possibilités infinies de préparations diverses à base de plantes qu'elles offraient, lorsque tout commença à bouger.
https://keiter.forumperso.com/t205-sedna-equinox
Floradel Eni Keeha


Floradel Eni Keeha
Floradel Eni KeehaAge : 31
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Second compte : Sarah Eni Keeha
MessageSujet: Re: Suivre l'appel   Suivre l'appel Empty2011-12-06, 02:58

Il y a de ces silences étranges qui s'installent sans que personne ne s'en rende compte. Ils viennent, discrètement, s'approchent et surgissent.

Une pause dans une conversation, la fin d'une autre et le silence était là. Par moments, sans raison. Les mercenaires n'y prenaient pas garde. Jusqu'à celui-ci. Soudain, une ambiance morbide, à peine dérangée par le bruit de l'eau sur les feuilles, des gouttes qui ricochaient sur les troncs et filaient vers le sol.

Gindor le Chien leva le bras gauche, aux aguets, et fit signe aux cavaliers qui encadraient la procession de s'approcher. Ils s’exécutèrent, prirent les devants et tandis que la colonne s'arrêtait, ils commencèrent à progresser lentement, observant les feuillages et le sol à la recherche de pièges ou d'embuscade.

Le Chien dirigea sa main vers le manche de son épée, bien rangée dans son fourreau, et jeta un regard circulaire rapide. Il descendit de sa monture tandis que tous les yeux se fixaient sur lui dans le cortège. Que se passait-il? Tout le monde essayait de deviner, cherchant à entendre un son ou entrevoir un indice pour les guider...

Peut-être des gobelins?

Un frisson dans les rangs.
Ingrid Neels


Ingrid Neels
Ingrid Neels Féminin
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Médailles : Suivre l'appel 13087826
MessageSujet: Re: Suivre l'appel   Suivre l'appel Empty2011-12-10, 15:59

Le vent était tombé, et l'absence soudaine du long et sinistre sifflement hurlant avait quelque chose de plus inquiétant encore. Ingrid releva la tête, et s'aperçut que tous les hommes faisaient de même, le regard porté en direction de la tête de colonne, où un homme d'une importante carrure et lourdement armé - sûrement un chef - était descendu de son cheval. Il marchait à présent lentement, comme à la recherche d'indices, la main serrée sur le pommeau de son épée. Tout son être semblait tendu comme un arc.
Les rumeurs ne tardèrent pas à traverser les rangs, et la jeune femme commençait déjà à entendre des échos de conversations où les suppositions les plus absurdes s'y rencontraient. Elle tourna la tête vers Adam et l'interrogea du regard. La mine sérieuse de ce dernier ne la rassura aucunement. Il lui fit signe de se rapprocher. Tandis qu'elle s'exécutait, il se baissa pour ramasser quelque chose au sol. C'était une petite aiguille en argent, de la taille d'une épine de pin. Ingrid s'étonna que son ami ait pu repérer un tel objet au milieu de la mélasse dans laquelle ils pataugeaient.
- Qu'est-ce que c'est?
Il lui intima le silence comme plusieurs têtes se retournaient. Elle souffla un "désolée" inaudible, puis reposa la question d'un geste. Dans un murmure, Adam lui expliqua que ce qu'il tenait dans la main était un projectile très dangereux utilisé par les voleurs des forêts du nord. Souvent empoisonnée, la fléchette plus fine qu'une aiguille était lancée à l'aide d'un tube en bois creux dans lequel on soufflait avec force et rapidité. Les dégâts provoqués par ce type d'arme n'étaient pas négligeables, et la présence de l'un d'eux ici, signifiait sans aucun doute qu'ils étaient entrés dans une zone protégée par au moins un groupe de voleurs. Contrairement à leurs homologues des grands chemins, qui parcourent la ville en quête de butin, sans attache fixe, les bandes qui s'étaient établies au fil des années dans les forêts vivaient en petite communauté très hiérarchisées, et avaient un sens aigüe de la propriété. Quiconque entrait sur le territoire d'une bande sans faire partie de celle ci se devait de rendre des comptes.
Les yeux d'Ingrid se plantèrent dans ceux du garde forestier, qui hocha la tête. Elle dirigea sa main droite vers la garde de sa rapière, mais Adam la retint. Il ne s'agissait pas d'alerter les mercenaires de la troupe, et encore moins d'attiser la colère des voleurs, très certainement déjà en train de les observer depuis un bon moment, du haut des arbres aménagés en vigie.
Les mercenaires avaient l'avantage du nombre, et ne risquaient pas d'attaque pour le moment. Cependant, il faudrait veiller à rester bien groupé. Le moindre détachement serait une cible facile. En outre, il allait falloir se montrer prudent et ouvrir l’œil. Nul besoin d'être nombreux pour attaquer des ennemis à distance et les disséminer à coup de fléchettes empoisonnées, surtout quand on bénéficie d'une position stratégique, tout là haut aux cimes des grands arbres. A la fois invisibles et inaccessibles.
Ingrid serra les dents et resserra sa capeline autour de ses épaules. Son cœur battait plus fort, et elle sentait l'adrénaline monter peu à peu. Elle ne savait plus trop qui de la peur ou de l'excitation l'emportait en ce moment-même.
Mentalement, elle se répéta les leçons d'escrime d'Adam.
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Nicolaï Souvaroff


Nicolaï Souvaroff
Nicolaï Souvaroff Masculin
Age : 25 ans
Race : Humain.
Classe : Guerrier.
Niveau : 1
Expérience : 0/3200
Argent : 0!
Dons & Capacités : Maîtrise de l'épée (une et deux mains) basique, maîtrise de la masse basique, maîtrise de la lance basique, maîtrise de la hache basique, maîtrise de la dague basique, maîtrise du gourdin basique, maîtrise du bouclier basique, maîtrise du marteau basique, maîtrise du fleuret basique, port de l'armure moyenne, port de l'armure légère.
Inventaire : Une épée, une dague, une lance , une armure légère et une plus lourde, un cheval, un carnet
Items : Potion de soins mineurs (x1).
En retraite :
  • Non

Médailles : Suivre l'appel 13087826
MessageSujet: Re: Suivre l'appel   Suivre l'appel Empty2011-12-14, 01:32


Il allait engager la conversation avec le garde forestier et la fille qui semblait marcher à ses côtés, fille ou maîtresse, qui pouvait savoir - en tout cas , il était évident que les deux partageaient une certaine complicité - lorsqu'il sentit un changement dans l'air saturé d'humidité . Il avait plu sans discontinuer depuis qu'ils avaient quitté la Cité. Tout semblait luire et suinter l'eau, des chevaux aux humains. La terre, elle- même, était gorgée et rendait en bourbier le liquide dont elle était saturée. Pourtant, malgré la lourdeur de l'atmosphère, le changement fut perceptible au jeune guerrier et, certainement avant lui, aux mercenaires aguerris qui avaient vu beaucoup plus d'ennemis différents. Il fit faire volte face à sa monture et observa les hauteurs. Le vent s'était enfin tu, la pluie tombait droite, à présent, ruisselant sur son heaume dont il avait relevé la visière. Il repéra sans mal des mouvements anormaux à la crête des arbres qui bordaient leur sente. Ils ne pouvaient être dus à la brise glacée qui avait cessée. Il poussa sa monture jusque au colonel et lui murmura quelques mots. L'homme hocha la tête d'un air grave. Souvaroff remonta la colonne en faisant passer le mot d'ordre en chuchotant. Bientôt la consigne se répandit dans les rangs et les hommes en armure se déployèrent autour des fantassins vêtus simplement de cuir ou de tuniques pour les protéger de leur boucliers et de leur corps .

Nicolaï allait et venait le long de la procession de recrues, s'efforçant de discerner qui était trop vulnérable.

- Déployez-vous en éventail et ne dégainez aucune arme ! Ordonna-t-il aux cavaliers qui encadraient la cohorte. Il talonna sa monture pour remonter à l'état major .

- Mon Colonel, sauf votre respect, il faudrait essayer de négocier avec les forces qui règnent sur ces territoires. Nos ennemis premiers sont les gobelins et les habitants de ces contrées peuvent se révéler de précieux alliés.

Il calma sa monture nerveuse qui regimbait pour se maintenir à la hauteur de son supérieur et poursuivit.

-Je me porte volontaire pour la négociation si vous décidez d'envoyer une mission de médiation.

Le jeune écuyer savait qu'il pouvait être renvoyé au curage des écuries pour son audace mais il avait une sensation inexplicable qui lui intimait de se porter au devant de cet ennemi invisible et de le rallier après sans doute quelque escarmouche, à leur cause. Pourtant, les officiers supérieurs hésitaient, visiblement partagés entre la crainte de provoquer un conflit et l'aubaine d'avoir sous la main un inconscient qui se disait prêt à se porter au devant des embusqués pour tenter des pourparlers . Si c'était un piège mis en oeuvre par un ennemi décidé à en découdre, les négociateurs allaient au devant d'une mort certaine mais si ce n'était qu'une faction de voleurs des forêts qui défendait son territoire , obtenir un laisser passer et moins évidemment un renfort de leur part, était envisageable.

- Décidément, c'est une habitude chez vous, le volontariat! Très bien Souvaroff ! faites appel à quelques volontaires parmi les recrues à pied pour vous accompagner, mais ne prenez que deux ou trois cavaliers avec vous. Nous ne pouvons découvrir la colonne. Finit par consentir Terajan. Je vais sans doute regretter cette décision et vous plus encore mais il nous faut progresser pour arriver au campement avant la nuit.

Nicolaï salua son supérieur puis longea à nouveau la procession d'hommes et s'arrêtant en son milieu, il demanda à voix haute.

- J'ai ordre de tenter une négociation avec les gens qui nous "observent" du haut de ces arbres. J'ai besoin d'une poignée de courageux pour m'accompagner. Les volontaire connaissant le milieu forestier, les autochtones et sachant se battre sont les bienvenus.

Il contempla l'assemblée hétéroclite qui le jaugeait. La plupart avait probablement plus envie de le mettre à bas de son cheval et de le rosser que de le suivre dans la folle entreprise. Il sentait aussi dans les rangs les frémissements nerveux de ceux qui ne rêvaient que d'en découdre avec le premier ennemi venu et pour qui le mot négociation ne pouvait sortir que de la bouche d'un lâche. Regards expectatifs, incrédules ou méprisants, c'est tout ce qu'il rencontra dans cette pente abrupte qui menait aux premiers versants boisés de la Forêt du Nord. Il commençait presque à regretter d'être sorti de sa fonction de simple maître d'armes écuyer pourtant l'appel de l'aventure était le plus fort et elle commençait au delà des premiers résineux qui les surplombaient. Pour lui tout était préférable plutôt que d'être la proie .
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